Déni de démocratie

Main basse

Etienne Blanc, qui ne cache plus ses ambitions régionales, veut sans doute bétonner « sa » Communauté de communes avant d’aller se faire voir ailleurs. D’où cette procédure à marche forcée pour faire adopter par les communes gessiennes les nouveaux statuts de la CCPG, qui prévoient en particulier la création du PLUi (PLU intercommunal) appelé à remplacer le PLU des différentes communes.

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Le cabinet noir du loup Blanc

« Le directeur de cabinet du président UMP de la communauté de communes du pays de Gex et député UMP de l’Ain, Etienne Blanc, a été surpris récemment par les gendarmes en train de taguer une inscription contre François Hollande sur la voie publique, a-t-on appris jeudi 28 novembre de source proche de l’enquête. »

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Surréaliste

Agent rien FC 73Et pourquoi pas une ville unique, qui irait de Thonon à Bellegarde en passant par Annemasse, Saint-Julien et Divonne, mais en évitant scrupuleusement Genève ?  Telle est à peu près la proposition d’une petite dame bien propre sur elle, Astrid Baud-Roche, adjointe à Thonon et venue tout exprès à Gex, jeudi soir (31.10.2013), pour vendre sa salade aux conseillers communautaires…

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Les épaves de la CCPG

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Les épaves de la CCPG nous coûtent 7271,68 euros par an. Une bagatelle, certes, comparée au budget général mais tout de même. Tout ça par simple manque de civisme. Chacun pourrait y mettre du sien mais non ! Rien ! C’est donc le contribuable qui paie. Chacun l’aura compris, il puisqu’il s’agit là des frais liés à l’enlèvement des véhicules abandonnées sur la voie publique par des propriétaires irresponsables et introuvables.

Quant aux vraies épaves de la CCPG, elles risquent bien de ne jamais disparaître, même après les municipales.

Démocratie mon oeil !

ROULEAUPour la première fois à l’occasion des élections municipales de mars 2014, les électeurs auront également à choisir leurs représentants à la Communauté de Communes (CCPG). Une véritable mesure de salubrité publique, qui devrait conférer enfin une véritable légitimité démocratique à cette assemblée qui, par le passé, a trop souvent ressemblé à une bande de copains et de coquins. Cette véritable révolution, nous l’appelions depuis longtemps de nos vœux.  Elle permettra aux électeurs, s’ils veulent bien se pencher sur le pédigrée des postulants (en particulier des sortants) et sur leur silence complice lors de décisions voulues par le président.

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Pas gland espoir

 

Bois Gegout

François 1er, maître de Ferney et de l’Univers, était tout fier de transférer les compétences communales à la CCPG, en particulier pour le futur (?) machin censé apporter la gloire internationale à proximité du Pirate. Première conséquence: la CCPG vient de faire connaître (discrètement) son intention d’abattre cinq grands, vieux et beaux chênes à la périphérie du magasin Dia.

François pourra toujours replanter les glands au parc de La Tire.

Enfin (?) un PLU gessien

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C’est fait ! La décision a été prise le 21 septembre 2013. Dans deux ou trois ans, c’est la CCPG (Communauté de communes) qui élaborera le futur PLU (Plan Local d’Urbanisme) gessien. Petits et grands maires n’auront plus que leurs yeux pour pleurer et, bien sûr, roitelets et technocrates gessiens auront dès lors tout loisir de façonner l’urbanisme gessien à leur idée, leur goût… et leur avantage.

Voilà une idée qu’elle est bonne ! Franchement, il est même déjà bien tard. L’essentiel du mal a été fait. En un peu moins de cinquante ans, les maires ont transformé le pays de Gex en authentique foutoir. Aujourd’hui encore, quelques-uns d’entre eux font l’objet de poursuites judiciaires pour abus de pouvoir ou corruption.

Pourtant, aussi vulnérable, ambitieux ou ripou que soit un maire, il a la particularité d’être élu au suffrage direct. Et donc de pouvoir ne pas être réélu, s’il a véritablement failli dans sa tâche. Ce n’est pas le cas de la communauté de communes, dont les conseilleurs sont simplement délégués par leur maire, et moins encore le cas de leur président, élu par des élus qui, justement, n’ont pas été élus pour siéger à ce poste.

Autant dire qu’il est impossible à des électeurs mécontents d’éjecter par leur vote le président de la CCPG. Seuls, les citoyens de la commune dont il émane pourraient ne pas le réélire aux prochaines municipales, le privant ainsi de tout rôle à la CCPG. Hélas, président et vice-présidents de la CCPG prennent bien soin, dans leur rôle communautaire, de favoriser leur propre commune afin d’y être plus facilement réélus. CQFD.

Bref, un PLU gessien, d’accord ! Mais seulement lorsque le président et les membres de la CCPG seront élus au suffrage universel. Ce qui risque bien, hélas, de n’être pas demain la veille.