L’une des raisons qui ont poussé Jean-Paul Laurenson à briguer un nouveau mandat à la mairie de Prévessin est, confie-til au DauBé (28.11), l’encouragement de certains maires-adjoints, « à l’exception de son ami Guy Maurin ». C’est même à cela qu’on reconnaît les vrais amis : ils osent tout.
Le maire de Vesancy, Martial Santina, a été frappé par un habitant lors d’une réunion en mairie. Il a porté plainte. Hélas, dans le pays de Gex, il y a un certain nombre de maires qui sont un peu frappés et pourtant leurs administrés n »ont jamais songé à porter plainte.
Le Pays Gessien 28.11.2013
Cette fois, c’est parti. Daniel Raphoz vient d’annoncer sa candidature à la mairie de Ferney. Quant à celle de François Meylan, le maire sortant qui fut aussi, jadis, son colistier sur la liste de Georges Vianès, elle ne fait guère de doute. Véritable confrontation d’idées ou simple querelle de personnes ? Chacun se fera sa propre religion. Leurs parcours respectifs font penser au roseau de La Fontaine et à la Girouette d’Edgar Faure…
« Le directeur de cabinet du président UMP de la communauté de communes du pays de Gex et député UMP de l’Ain, Etienne Blanc, a été surpris récemment par les gendarmes en train de taguer une inscription contre François Hollande sur la voie publique, a-t-on appris jeudi 28 novembre de source proche de l’enquête. »
Candide a pour habitude de rire de tout mais là, il aurait plutôt envie de pleurer. Une jeune Ferneysien, dont le seul tort est d’être malade d’obésité, ne parvient toujours pas à regagner Ferney après son départ mouvementé de New-York, où il était soigné. Successivement, British Airways et le Queen Mary ont refusé de le transporter (à se demander comment, avec le même poids, il avait pu se rendre en Amérique). Et maintenant qu’il enfin rallié Londres grâce à la compagnie Virgin, c’est Eurostar qui refuse de le prendre à son bord. De peur qu’il ne bouche le tunnel sous la Manche, sans doute…
Et pourquoi pas une ville unique, qui irait de Thonon à Bellegarde en passant par Annemasse, Saint-Julien et Divonne, mais en évitant scrupuleusement Genève ? Telle est à peu près la proposition d’une petite dame bien propre sur elle, Astrid Baud-Roche, adjointe à Thonon et venue tout exprès à Gex, jeudi soir (31.10.2013), pour vendre sa salade aux conseillers communautaires…
L’abattoir de Bellegarde va être poursuivi en justice (DauBé, 29.10). Motif : les précautions élémentaires n’avaient pas été prises pour l’abattage rituel de près de 300 moutons, à l’occasion de la fête de l’Aïd. D’accord, ce n’est pas très sympa mais il n’y a toute de même pas de quoi s’égorger pour ça.
Qu’on se le dise, le Pays de Gex compte désormais très officiellement (DauBé, 27.10) un chasseur de fantômes ! Ce mystérieux barbu porte le beau nom de Rossini. Pas de doute, c’est du saignant. Par exemple, plusieurs nuits d’enquête lui ont permis de découvrir que le Fort-l’Ecluse était hanté par une sorte d’ectoplasme en forme de « Barbapapa ». Au poil, vraiment !
Les épaves de la CCPG nous coûtent 7271,68 euros par an. Une bagatelle, certes, comparée au budget général mais tout de même. Tout ça par simple manque de civisme. Chacun pourrait y mettre du sien mais non ! Rien ! C’est donc le contribuable qui paie. Chacun l’aura compris, il puisqu’il s’agit là des frais liés à l’enlèvement des véhicules abandonnées sur la voie publique par des propriétaires irresponsables et introuvables.
Quant aux vraies épaves de la CCPG, elles risquent bien de ne jamais disparaître, même après les municipales.
Ne sont-ils pas mignons, nos deux tourtereaux, lui avec son baise-en-ville, elle avec son joli minois et son regard mutin ? Le 22 octobre, ils sont partis ensemble pour une espèce de voyage de noces à Paris, pleins d’espérances et de belles illusions. Un autre couple avait fait le voyage : Annie et Pierre se berçaient du même espoir, de la même candeur.
Certes, tous quatre connaissaient déjà Paris mais, pour eux, c’était un peu comme une première fois. Jamais ils n’avaient eu l’occasion de visiter ensemble l’un des lieux les plus prestigieux de la capitale : l’Elysée. Ils avaient même pu pénétrer dans la cour d’honneur, le temps d’une belle photographie de groupe, avant d’être exceptionnellement autorisés à pénétrer dans l’antichambre. Mais pas plus loin. Faudrait voir à pas pousser !
Tous quatre espéraient bien revenir dans leur village avec des cadeaux pour leurs amis et leurs proches, tous frontaliers. La promesse de pouvoir rester assurés demain comme ils l’étaient hier, auprès d’organismes privés leur garantissant soins médicaux et hospitaliers. Tintin ! Nos deux couples sont rentrés bredouilles, la queue basse et les yeux baissés. Ils n’ont rien obtenu, au point que cette photographie est quasiment la seule preuve de leur montée à Paris.
Revenus d’un pas mal assuré chez leurs électeurs pas rassurés du tout. Paris n’est plus ce qu’il était, même pour les amoureux.