En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. »
A son tour, saint Landreau ouvrit les bras et dit aux Ferneysiens: « Je garde des places pour des personnes, la campagne aidant, qui peuvent se découvrir une envie de s’investir pour la collectivité ». (Pays Gessien, 9/1)
A la manière du Christ du Corcovado régnant sur Rio, saint Landreau se verrait bien descendre sur terre du côté de Ferney. Ne lui manquent plus que deux denrées plutôt rares en rase campagne, les électeurs… et les clous.
Le samedi matin, l’avenue Voltaire est le lieu privilégié pour la campagne électorale ferneysienne. Par-dessus le marché, le ci-devant candidat Landreau ouvre audacieusement une permanence au même endroit. J’espère qu’il a un programme qui décoiffe, mais j’ai l’impression que son arcade ne sera pas permanente.
Quand je vois l’état de la droite à Ferney, les bras m’en tombent!
De plus, ce n’est pas seulement les électeurs et les clous qui vont manquer à ce pauvre candidat mais aussi le pain de sucre.Et ce n’est pas les pâtissiers ferneysiens qui vont le fournir; ils ont déjà assez à faire en régalant les fans de Copé avec des pains au chocolat. Non, je pense plutôt qu’ un atterrissage sur Vesancy avec sa riante colline, dotée d’une charmante chapelle, serait la solution idéale. De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace.
Bon, d’accord, ce parachutage serait un peu tape à l’œil, mais ne faut-il pas mettre du punch dans cette campagne pour les municipales Gessiennes? Le démarrage est tout de même très poussif .